Marie-Thérèse Musso, une centenaire au parcours de vie bien rempli à la Villa Médicis

Ce jeudi, la Villa Médicis a fêté les cent ans de Marie-Thérèse Musso, l’une de ses résidentes. L’occasion de saluer un beau parcours de vie qui l’a menée à Paris, Saint-Lô, Marseille, Arles, Toulouse, Lyon mais également Dracy-les-Couches.

Marie-Thérèse Musso s’est installée à la Villa Médicis dans le milieu des années 2010. « Un cadre idyllique où l’ensemble du personnel sait développer un état d’esprit gentil et chaleureux », salue Jean Musso, le fils de Mme Musso. Ce dernier tient également à remercier « le personnel de l’ASSAD à l’écoute, dévoué, vigilant et bienveillant ». Pour lui, « sans ces personnes, Maman ne serait sans doute plus de ce monde ». Et  pourtant, Marie-Thérèse Musso est toujours là. Ce jeudi, elle a soufflé ses 100 bougies au restaurant de la Villa Medicis, en présence des résidents et entouré de son fils –ses deux filles ne pouvant être présentes- et de deux de ses petites-filles.

Marie-Thérèse est donc née le 8 février 1924 à 16h45. Elle est issue d’une famille originaire du plateau d’Antully et du Couchois. Son père, ingénieur des Arts et Métiers, a commencé sa carrière chez Schneider au Creusot, avant de rejoindre Gray, pour concevoir des moteurs diesel, puis Paris. Au décès de ce dernier, Marie-Thérèse reste à Paris avec sa mère, qui exerce la profession de secrétaire.

À Autun pendant la Seconde Guerre Mondiale

Lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclate, Marie-Thérèse trouve refuge chez un oncle chanoine à Autun, pendant que son frère s’engage dans l’Armée. De retour à Paris, elle étudie à l’Ecole Scientifique du Travail, avant de rentrer comme secrétaire au Ministère de l’Aviation Civile. Dans un cours de danse, elle rencontre son futur mari, d’origine italienne et dont les parents étaient venus combattre les Allemands durant la première guerre mondiale, qui termine ses études à l’Ecole Polytechnique.

Marie-Thérèse épouse son mari le 5 avril 1945. A l’issue de la Guerre, le mari de Marie-Thérèse va être affecté à Saint-Lô pour participer à la reconstruction de la ville, rasée à 90%. Au gré des affectations de son époux, la jeune centenaire vivra tour à tour à Marseille, Arles, Toulouse et Lyon.

Danseuse, Marie-Thérèse Musso est également pianiste « avec un niveau de concertiste ». « Elle apprécie particulièrement Chopin, Brahms, Schumann, Ravel… Elle est également admiratrice de l’écriture de Colette et de la peinture de Van Gogh et des Impressionnistes », rapporte Jean Musso. Et de rappeler de l’engagement de sa mère contre la faim dans le monde : « Elle était engagée au Secours Catholique et dans les structures d’accueil des nouveaux arrivants dans les villes où elle a vécu.

« Ayant souffert des extrémismes et du fascisme, elle est allé votée lors des dernières élections à la mairie de Dracy-les-Couches, où elle possède encore une propriété et où elle vivait encore la moitié de l’année », indique Jean Musso.

Jeudi, Marie-Thérèse Musso a été couverte de fleurs et de cadeaux. Elle a également reçu la visite de Vincent Chauvet, maire d’Autun.

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×