Huguette Régnier, 105 ans, et Pierre Blondeau, 97 ans, ont reçu la visite de Vincent Chauvet en marge du repas des anciens. Ils ont chacun reçu un panier gourmand des mains du maire d’Autun.
En marge du repas des anciens, il est de tradition que les élus rendent visite aux doyens des Autunois. Une tradition que Vincent Chauvet, maire d’Autun, a respecté, ce dimanche matin, mettant ainsi à l’honneur Huguette Régnier, âgée de 105 ans et Pierre Blondeau, âgé de 96 ans.
Huguette Régnier, doyenne des Autunois, est née 11 jours après l’Armistice du 11 novembre 1918 à Evaux-les-Bains. Fille de Pierre et Marie Ravet, elle est le troisième enfant d’une fratrie de cinq. Elle a résidé successivement à Iguerande, Cluny puis Mâcon, où son père a exercé en qualité de directeur d’école.
En août 1941, Huguette a épousé Claude Régnier, jeune agrégé de grammaire au lycée Lamartine de Mâcon. En 1947, le couple s’est installé en région parisienne, au gré des mutations du chef de famille, maître de conférences à Lille et de nouveau professeur à La Sorbonne. Une fille, Martine -qui était d’ailleurs présente ce dimanche aux côtés de sa mère- est née de leur union. En 1982, à l’heure de la retraite, le couple est revenu s’installer dans la maison familiale à Autun. C’est désormais à la Maison Saint-Anne qu’Huguette Régnier réside.
C’est de l’autre côté de la rue Lauchien le Boucher à la maison Saint-Antoine que vit le doyen des Autunois, à savoir Pierre Blondeau, âgé de 97 ans. C’est dans sa chambre que le très alerte nonagénaire a reçu Vincent Chauvet. Pierre Blondeau a vu le jour le 2 juin 1926 à Beaurevoir dans l’Aisne. Après un déménagement à Vincennes et une scolarité à Amiens, il effectue son service militaire à Saint-Maixent et Fontainebleau avant d’embrasser une carrière dans la magistrature. D’abord juge d’instruction à Chalon-sur-Saône, il a ensuite pris la présidence du Tribunal de Chaumont avant de finir sa carrière comme conseiller à la Cour d’Appel de Dijon. Une belle carrière professionnelle qui permet à Pierre Blondeau d’être décoré de l’Ordre National du Mérite au rang de chevalier. Comme Huguette Régnier, il a reçu un panier garni composé de pâtes de fruit, cookies et nonnettes et autres gourmandises . « Vous allez me faire grossir », s’amuse le doyen des Autunois, dont la fille Elisabeth était médecin généraliste à Autun. Une médecin qui veille encore sur la santé de son papa.






