La chronique de vos passions

Retrouvez chaque mois le portrait d’un ou d’une Autunoise passionnée.

Rendez-vous ce mois-ci avec Martine et sa passion du golf

Martine Laurent pratique le golf depuis 50 ans ! Elle a commencé enfant en suivant ses parents sur le parcours de Divonne-les-Bains. A 16 ans, elle a même été le caddie (celui porte le sac du joueur) de Gary Player, considéré comme l’un des meilleurs joueurs historiques ! Tout de suite captivée par ce sport, elle ne l’a jamais quitté, sauf pendant ses études de pharmacie. Elle l’a repris en venant s’installer à Autun et y a initié ses 3 fils.

Le golf municipal d’Autun a été créé en 1991 ; c’est un 11 trous (ce qui est rare, les golfs ayant en général 9 ou 18 trous) qui s’étend sur 27 ha avec une vue exceptionnelle sur la ville d’Autun et le plan d’eau du Vallon. Elle y joue actuellement une fois par semaine, parfois le week-end, lors de compétitions.

Martine s’est montrée très patiente pendant l’interview pour faire comprendre les règles à la novice que je suis et, devant mon ignorance, a finalement renoncé à m’expliquer les plus complexes.

Voici donc les règles et le vocabulaire de base.

  • Par :  le score idéal de coups qu’un joueur tire entre le départ et le trou, soit 3, 4 ou 5. Il faut donc faire le parcours en 72 coups maximum auxquels s’ajoute le handicap, soit 54, ce qui fait un total de 126 coups. (Au début, le handicap était différent pour les femmes – mesdames, nous progressons !)
  • Green : c’est la partie qui entoure le trou où le gazon est parfaitement tondu
  • Bunker : c’est un des obstacles du parcours sous la forme d’une fosse de sable
  • Fairway :  Le fairway correspond à la partie tondue entre l’aire de départ et la zone du green. On y trouve des obstacles d’eau et des bunkers.
  • Rough : la partie du parcours autour du fairway et proche du green. Cette zone est présente de chaque côté du fairway et rend le jeu plus difficile puisque l’herbe n’y est pas tondue.
  • Birdie : le joueur a fait un coup de moins que le PAR indiqué. Par exemple, s’il joue en PAR 4, il réussit en 3 coups au lieu de 4
  • Bogey : le joueur fait un coup de plus que le PAR. Exemple : 4 en PAR 3 (vous suivez toujours ?)
  • Le double bogey : (quand je vous dis que c’est compliqué !) : 2 coups de plus que le PAR, soit 5, 6 ou 7.

Le but est donc de jouer 72 + son handicap (celui-ci dépend du niveau du joueur : les pros ont un handicap 0, les « nuls » (c’est elle qui le dit ! je ne me permettrais pas !) ont un handicap de 54). Celui de Martine est de 18. Elle doit donc faire le parcours en 90 coups. Son objectif est d’améliorer son handicap.

L’équipement est constitué de clubs, d’un sac, d’un tee pour poser la balle, de balles (qu’on peut louer 2.50€ pour 36 balles à Autun), d’un chariot, d’un gant et de chaussures avec des crampons en plastique pour ne pas glisser. La cotisation annuelle reste malheureusement onéreuse (600€)

Ce sport demande de l’adresse, de la précision, du calme, de la patience et du fair-play car il peut être très frustrant, rien n’étant jamais sûr et les résultats jamais acquis.

Pour Martine, les plus beaux golfs se trouvent au Pays basque, en Irlande et dans de nombreuses régions de France :  golf du clou à Lyon , golf de Taulanne dessiné par Gary Player – celui dont elle a été le caddie, si vous suivez bien) … ) Quand elle part en voyage, s’il y a un golf elle va systématiquement le tester.

On marche beaucoup quand on joue au golf (8 à 10 km) et il faut environ 4 heures pour faire un parcours de 18 trous. Un bon bol d’air et de verdure !

Pour en savoir plus : https://www.golfautun.fr/le-golf/

Si vous aussi vous souhaitez parler de votre passion, vous pouvez écrire à chroniquepassions@gmail.com

Article rédigé par Roselyne Guilloux

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