Vincent Chauvet rend hommage à Colette Escoffier-Martini, résistante qui participa à la libération d’Autun.
En ce 6 juin, tous nos regards sont braqués vers la Normandie pour commémorer de la plus belle des manières aux cotés de nos pays alliés, les 80 ans du Débarquement du 6 juin 1944 et de ses soldats-héros.
Le 26 mai dernier, c’est une héroïne anonyme de la Libération d’Autun et de la France qui s’est éteinte à l’âge de 101 ans, en la personne de Colette Escoffier-Martini.
L’Histoire a trop souvent mis au second plan le fait que comme elle, un millier de Françaises avaient répondu à l’appel du général Merlin en 1943, pour entrer en Résistance et servir dans le corps féminin des transmissions. Elles étaient surnommées les « Merlinettes ».
A l’été 1943, elle rejoint Alger et, entraînée à la vie clandestine, elle participe à la Libération de la Corse, puis est envoyée en Italie avec le Service de renseignement opérationnel (SRO).
En août, elle participe au Débarquement de Provence au sein de la 1e Division Française Libre, avec laquelle elle remontera vers le Nord participant aux libérations de Toulon, Marseille, Autun, Dijon, Belfort, jusqu’en Allemagne. Elle sera démobilisée à la fin de la guerre.
A la veille de célébrer en septembre les 80 ans de la Libération d’Autun, au nom des Autunoise et Autunois, j’adresse à sa famille notre plus profond respect et notre reconnaissance éternelle.
Vincent CHAUVET
Maire d’Autun